Annonce provenant de la conférence des Évêques de France:
Le mercredi 25 mars, à 19h30
Un peu partout en France, les cloches de toutes les églises sonneront pendant dix minutes, non pour appeler les fidèles à s’y rendre, mais pour manifester notre fraternité et notre espoir commun.
Elles sonneront comme elles ont sonné aux grandes heures de notre Histoire, la libération par exemple. En réponse à ce signe d’espoir, nous invitons tous ceux qui le voudront à allumer des bougies à leur fenêtre. Ce geste, qui est de tradition dans la ville de Lyon, est un signe d’espérance qui transcende les convictions particulières: celui de la lumière qui brille dans les ténèbres!
Au-delà de l’aspect religieux qui est affaire privée et qui n’a pas à rentrer dans les mairies, l’un des points communs identiques aux communes, ce sont les cloches de nos églises. Présentes depuis des siècles, elles font le lien entre les villes et les villages…
Cela ne résoudra en rien la pandémie actuelle mais cette sonnerie viendra dire à tous que nous sommes vivants, que nous pensons les uns aux autres : aux malades, au personnel médical, aux personnes qui travaillent, à celles qui sont confinées : parmi elles, celles qui vivent seules… Il s’agit aussi et peut-être avant tout, un geste d’espoir !
Nous donner la force de penser un monde différent de celui de maintenant qui, comme nous pouvons le constater, a atteint ses limites et montrer ses failles.
L’espoir de jours meilleurs, traverser ce moment exceptionnel en étant solidaires et imaginer “l’après” qui nécessitera une vaillance importante de la part de tous, de la part des élus locaux que nous sommes aussi.
Voilà si vous en êtes d’accord, faire sonner les cloches ne coûte rien, ou si peu, 10 minutes de notre temps et ne fait aucun mal.
Il s’agit d’un symbole, rien de plus mais qui peut être important : Nous n’oublions personne. Il s’agit d’humanité et de fraternité.
Nous donner la force de penser un monde différent de celui de maintenant qui, comme nous pouvons le constater, a atteint ses limites et montrer ses failles.
L’espoir de jours meilleurs, traverser ce moment exceptionnel en étant solidaires et imaginer “l’après” qui nécessitera une vaillance importante de la part de tous, de la part des élus locaux que nous sommes aussi.
Voilà si vous en êtes d’accord, faire sonner les cloches ne coûte rien, ou si peu, 10 minutes de notre temps et ne fait aucun mal.
Il s’agit d’un symbole, rien de plus mais qui peut être important : Nous n’oublions personne. Il s’agit d’humanité et de fraternité.
Philippe Houdaille, maire de Moussy